🎹 Dernier mois de piano avant les vacances : comment ne pas finir fondu(e) sur votre tabouret ?
Soyons honnêtes :
Le soleil tape, votre cerveau commence à cuire à feu doux, et vous entendez vaguement votre piano vous appeler depuis le salon, la voix tremblante, un peu comme une plante oubliée dans un coin.
**Vous avez envie de glaces, pas de gammes.**
Et pourtant… Il reste **un petit mois**. Quatre semaines.
Et si on le prenait non pas comme une corvée, ni un exam' final, mais comme un challenge joyeusement désorganisé, plein de bonne humeur et de petites victoires ?
🎯 **1. Ne visez pas l’exploit. Juste une petite fierté.**
Vous n’allez pas devenir concertiste en 30 jours, pas plus que vous n’allez soudain aimer les exercices en triolets ou Hanon et Czerny pendant la canicule.
Mais vous pouvez très bien viser un objectif simple et réjouissant :
* Jouer un morceau de A à Z sans trembler.
* Comprendre enfin cette mesure bizarre avec une fausse noire qui se prend pour une croche.
* Ne plus avoir peur de la pédale. ( Oui c'est possible !)
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🎲 **2. Lancez-vous des mini-défis absurdes (mais efficaces)**
Parce que le cerveau aime le jeu, surtout quand il commence à fondre.
Voici quelques idées de **défis express** pour des séances qui ne se prennent pas trop au sérieux :
* “Je joue ce morceau comme si j’étais dans un film romantique italien.”
* “Je ne fronce pas les sourcils pendant tout le morceau (même quand je rate).”
* “J’improvise une musique de pub pour glaces.”
* “Je joue un passage lent… en version samba.”
* " J'arrête de sautiller en mettant la pédale."
Fou ? Oui.
Utile ? Étonnamment.
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🧊 **3. Pratiquez en mode “granité” : petit, frais, mais régulier**
Inutile de vous infliger une heure de piano alors que votre motivation fait la sieste.
Préférez des séances **ultra-courtes mais régulières**. Dix minutes tous les jours, c’est mieux que 45 minutes une fois par semaine entre deux barbecues.
🧳 4. Préparez votre valise musicale
Avant de partir, créez-vous un petit “kit de survie pianistique” :
* Deux morceaux que vous pourrez ressortir en toute occasion (“ah tiens, un piano dans ce gîte !”).
* Un morceau à rêver pendant les vacances (teasing de la rentrée).
* Un enregistrement souvenir (même flou, même imparfait – pour voir le chemin parcouru).
Pas besoin de trimbaler l’instrument : **le piano, ça rentre aussi dans la tête.**
🎉 **5. Célébrez la fin avec panache (ou humour)**
Vous pouvez :
* Jouer tout ce que vous avez appris cette année en mode “médley de survie”.
* Organiser un mini-concert pour votre chien, votre plante, ou un public humain (si vous en trouvez).
* Vous offrir une glace après chaque morceau terminé. (Méthode que j'approuve particulièrement)
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Alors jouez ce que vous aimez, célébrez ce que vous avez appris, et laissez les fautes couler comme une limonade trop pleine.
Bon mois de juin, bon piano.
